Hopkins est un village authentique de pêcheurs, créé par les garifunas. Ici règne une quiétude rare ! Situé sur la côte entre Dangriga et Placencia, son emplacement est parfait pour associer activités et repos. Une seule et longue route mène ici et rejoint le centre, d’où se séparent distinctement le nord du sud. C’est bizarre, on se sent isolé du reste du pays.

→ Bus Hopkins-Dangriga 5$ BZD 45 min
→ Bus Dangriga-Belize city 12$ BZD 2h

On est en pleine sieste quand le bus arrive en début d’après midi à Hopkins et l’arrêt se fait de justesse! La chaleur est pesante dans le petit centre, il fait vraiment très chaud. Le village est tout en longueur, on retrouve des cabanes colorées, et une belle plage sauvage. La grande rue principale en terre battue est déserte. Où sont-ils tous passés? Il faut attendre la fin de la journée pour que le quartier s’anime. La sieste est terminée. La musique des voisins retentit et enfin on commence à voir quelques têtes dehors et des vélos passer. Les moustiques sont de sortie aussi et jouent sur le tempérament. On comprend vite que les moments de vie active dans une journée sont courts! Tout se passe tôt le matin et en soirée.

→ Prévois du cash sur toi ! Il y a un distributeur de la Belize bank sur place mais pas d’agence, et les cartes de retrait européennes ne fonctionnent pas toujours! On peut aussi retirer dans une supérette chinoise mais la commission est de 8%! Sinon il faut aller à Dangriga ou Punta Gorda en bus.

South side est le côté le plus animé. Parmis les quelques restaurants, plusieurs servent des plats typiques garifunas. Ce qu’on apprécie beaucoup ici, c’est la courtoisie générale et les grands sourires qui planent dans la rue principale. Tout le monde te salue avec sincérité, les gens sont naturels.

« Tout au bout de North side, on trouve deux hôtels chic avec bar et piscine sur la plage: tu consommes, tu te baignes! Ca tombe bien, la mer est agitée ces derniers jours. »

Dans le centre, le restaurant le Jalapeno’s organise des soirées avec concert reggae en live. L’ambiance est très conviviale. Les béliziens adorent la musique et savent faire la fête, emportant avec eux les quelques touristes présents (peu nombreux, on a dû en croiser une dizaine en 5 jours). Même la pluie diluvienne qui s’abat sur nous ce soir n’a pas gâché l’ambiance.

La fin du voyage approche et la basse saison s’installe. On espère que les moussons vont modérer ces journées si chaudes. On est encore les derniers à partir de la guest-house, avec l’impression que tout va s’arrêter après notre départ.